La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH), invite la société nationale d’électricité du Burkina Faso ( SONABEL), à rétablir la situation de l’électricité au plus vite et sans délai. C’était dans une déclaration du 28 avril 2024.
Dans une déclaration, la Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) dénonce les coupures incessantes de l’électricité au Burkina depuis plus d’un mois.
Elle invite la SONABEL à rétablir la situation à la normale, au plus vite et sans délai.
« Elle l’invite à mobiliser les économies enregistrées, ces dernières années, pour renouveler ses installations électriques industrielles, à réhabiliter les barrages endommagés, à renforcer les centrales solaires photovoltaïques avec les batteries de dernière génération, capables de stocker l’énergie une partie ou toute la nuit», lit-on dans la déclaration.
La PADDH appelle également le gouvernement de la Transition, « engagé dans la lutte contre la corruption, à diligenter les audits de la SONABEL et des autres sociétés d’Etat en peine».
Elle demande enfin au gouvernement de situer les responsabilités des dirigeants actuels et précédents dans cette crise, révélatrice de « choix stratégiques alimentaires » aux antipodes des intérêts des consommateurs.
La PADDH exhorte le gouvernement à rompre le silence, car dit-elle « cette crise énergétique, aux apparences anodines, peut se transformer en une crise sociale, avec des relents politiques, aux conséquences dommageables pour le consommateur qui, depuis quelques années, est déjà confronté à une spirale inflationniste, à la baisse de son pouvoir d’achat et à la double crise sécuritaire et humanitaire»
La PADDH appelle le gouvernement à prendre avec responsabilité, la mesure de la situation, pour abréger les souffrances interminables et insupportables des populations.