Le gouvernement burkinabè a annoncé, ce 31 juillet 2024 à l’issue du Conseil des ministres, avoir accepté le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de Taparko.
Par Nicolas Bazié
Le nouveau du permis d’exploitation de la mine d’or de Taparko détenue par Taparko Mining a une durée de vie de cinq ans.
En raison des défis sécuritaires entravant l’accès à une partie significative du site, la société a renoncé à 488,71 km² de son permis, ramenant ainsi la superficie exploitable à 182,11 km², lit-on dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Il faut relever que le permis d’exploitation de la mine arrive à expiration le 04 août 2024, d’où la nécessité du renouvellement.
Le gouvernement note que le renouvellement de ce permis pour une durée de cinq ans permettra la production d’environ 7,626 tonnes d’or, avec une contribution directe au budget de l’État estimée à plus de 61 milliards de FCFA en taxes et redevances minières, et un apport de plus de 3 milliards de FCFA au Fonds minier de développement local.
Un projet qui garantit également la création et le maintien de 548 emplois pour les nationaux.
La Société des mines de Taparko (SOMITA) avait annoncé, le 9 avril 2022, la cessation de ses activités d’exploitation de la mine d’or. Une décision qui avait été motivée, à l’époque, par l’insécurité dans la zone à savoir la commune de Yalgo, province du Namentenga, région du Centre-Nord du Burkina.
Entrée en production le 1er juillet 2007, Taparko a été la première mine d’or dont l’arrêt des activités a été annoncé pour des raisons d’insécurité.