L’Unité d’action syndicale (UAS) a remis, ce 1er mai 2025 (fête du travail, ndlr) à Ouagadougou, au ministre en charge du travail, Mathias Traoré, un cahier de doléances dans lequel sont énumérées un certain nombre de préoccupations.
Ce sont des préoccupations relatives à la libération des personnes arrêtées, l’augmentation des pensions des retraités, la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d’État, des établissements publics de prévoyance sociale, et des sociétés d’économie mixte à participation majoritaire de l’État, au blocage de récépissés, etc.
Ces préoccupations sont contenues dans un cahier de doléances. Et c’est de façon sobre et sous haute sécurité de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) que le président de mois de l’Unité d’action syndicale (UAS), Ernest Ouédraogo, et ses camarades, ont remis ledit cahier au ministre en charge du travail, Mathias Traoré, ce 1er mai 2025. Date marquant la fête du travail, en commémoration de ces luttes ouvrières du XIXe siècle, notamment à Chicago aux États-Unis en 1886, où des ouvriers ont manifesté pour une journée de travail de 8 heures.
« Nous nourrissons l’espoir qu’elles feront l’objet d’un examen attentif du gouvernement », a déclaré Ernest Ouédraogo qui fait allusion aux doléances de 2023, 2024 et de 2025, toutes énumérées dans le cahier.
Pour sa part, le ministre Mathias Traoré a promis d’examiner le cahier des doléances avec attention. « Nous venons de recevoir de vos mains le cahier doléances de l’année 2025 pour le compte du gouvernement. Je peux vous assurer qu’elles seront examinées avec attention », a-t-il fait savoir.
