Depuis ce lundi 15 avril, la nouvelle s’est répandue. Le Secrétaire Général de la Confédération Africaine de Football (CAF), l’égyptien Amr Fahmy a été relevé de ses fonctions.
La raison de ce licenciement : des déclarations fracassantes qui mettent en cause l’actuel président de l’institution, le malgache Ahmad Ahmad dans des affaires de corruption et de harcèlement sexuel.
Le désormais ex-Secrétaire Général a adressé une lettre à la FIFA, lettte dans laquelle il accuse vertement le président Ahmad de corruption et de harcèlement sexuel sur les employées de la CAF.
Le Comité Exécutif de la CAF, avec à sa tête le président Ahmad s’est ipso facto saisi de l’affaire et a décidé de relever l’égyptien de ses fonctions de Secrétaire Général de la CAF, le remplaçant séance tenante par le marocain Mouad Hajji.
Dans une interview accordée à ‘’J.A” le président de la CAF a qualifié de mensongères les allégations du désormais ex-Sécrétaire Général.
Cependant, des questions de fond nous semblent impératives à soulever.
D’abord on se demande comment Amr Fahmy peut-il porter des accusations si graves à l’encontre du président de la CAF, sachant que cela pourrait lui coûter, si ces accusations ne sont pas fondées ?
Ensuite, pourquoi Ahmad Ahmad, lui qui ne se reproche de rien et qui voit ainsi son image salie, n’intente pas en justice l’ancien SG pour diffamation ?
Enfin, pourquoi le Comité Exécutif de la CAF a-t-il précipitamment révoqué Amr Fahmy de ses fonctions sans avoir même pris le soin de mener une enquête afin de savoir si les allégations faites à la FIFA sont vraies ou fausses.
Notre avis est que le président Ahmad n’est pas si “blanc” qu’il le clame.
La commision d’éthique de la CAF devrait se saisir de cette affaire pour établir toute la lumière comme cela se doit dans toute institution crédible. La FIFA devait même l’y enjoindre. Autrement, c’est l’image et la crédibilité de la CAF qui s’effritent.
Marcel YÉ
Libreinfo.net