Le Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso (CEAS Burkina) a tenu sa 14ᵉ Assemblée générale ordinaire ce samedi 29 mars 2025 à Ouagadougou. Cette rencontre statutaire a permis de dresser le bilan de l’année 2024 et de fixer les perspectives pour 2025.
Les membres de l’Association du Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso (CEAS Burkina) se sont réunis ce samedi 29 mars 2025 en Assemblée générale ordinaire, la 14ᵉ du genre. L’objectif était de dresser le bilan des activités menées en 2024 et de réfléchir aux perspectives pour l’année à venir.
À cette occasion, Marc Ouédraogo, Président du Conseil d’administration (PCA), a reconnu les défis rencontrés au cours de l’année écoulée. « L’année 2024 n’a pas été de tout repos en raison du contexte sécuritaire difficile et de la rareté des ressources auprès de nos partenaires. Cependant, malgré ces défis, le CEAS Burkina est parvenu à mobiliser des fonds significatifs et à mener plusieurs actions au profit des bénéficiaires sur le terrain », a-t-il souligné.
Malgré un environnement difficile, le CEAS a poursuivi ses efforts dans différents secteurs clés du développement durable.
Dans le domaine des énergies renouvelables, l’Association a renforcé l’accès à des solutions énergétiques durables. Ainsi, plus de 50 tonnes de briquettes de biochar ont été produites, contribuant à la réduction de la dépendance au bois de chauffe.
Par ailleurs, 4 000 foyers améliorés ont été vulgarisés grâce au travail d’artisans locaux. Pour soutenir davantage la transition énergétique, le CEAS a installé 22 pyrolyseurs, 10 presses motorisées et 18 séchoirs mixtes, améliorant ainsi la productivité et l’efficacité des technologies écologiques.
En parallèle, des actions significatives ont été menées pour promouvoir des pratiques agricoles durables. Le CEAS a mis en place 48 unités de production de compost et d’agro-transformation, permettant la production de plus de 50 000 tonnes de compost destiné à enrichir les sols.
En outre, plus de 30 000 personnes ont été formées aux bonnes pratiques agro-écologiques favorisant une agriculture plus résiliente face aux défis climatiques.
Dans cette dynamique, cinq sites maraîchers ont été certifiés Bio SPG, garantissant ainsi des productions respectueuses de l’environnement et répondant aux exigences de l’agriculture biologique.
Dans le domaine de la gestion des déchets, le CEAS a intensifié ses actions pour améliorer l’assainissement et l’hygiène. En 2024, 30 200 tonnes de déchets ont été collectées, contribuant à une meilleure gestion des ordures ménagères et industrielles.
Cet effort a également eu un impact économique notable avec la création de 525 emplois directs dans le secteur du recyclage et de la valorisation des déchets.
Par ailleurs, plus de 116 000 personnes ont été sensibilisées aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement, un levier essentiel pour améliorer les conditions de vie des populations.
Enfin, 19 communes bénéficient désormais de plans de gestion des déchets opérationnels, renforçant ainsi les politiques locales en matière d’environnement.
De nouvelles ambitions pour 2025
L’Assemblée générale du CEAS Burkina a permis de définir les grandes orientations pour l’année en cours. L’organisation ambitionne de renforcer ses efforts en recherche et développement, d’accélérer l’innovation dans les technologies écologiques et d’intensifier les formations destinées aux producteurs.
« Nous maintenons notre dynamique, notamment en matière de recherche et développement, afin de concevoir des technologies toujours plus innovantes dans le domaine de l’écologie. L’objectif est d’accompagner efficacement les producteurs sur le terrain et de diffuser plus largement les pratiques agroécologiques », a déclaré le PCA
Avec ces engagements renouvelés, le CEAS Burkina se prépare à relever de nouveaux défis en 2025, affirmant ainsi son rôle clé dans la promotion d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.
