La 13è édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou a refermé ses portes ce samedi 9 décembre 2023. Les participants ont formulé des recommandations dont la prise en compte de la situation sécuritaire dans le traitement de l’information au niveau des médias des pays confrontés à la situation de crise.
Par Daouda Kiekieta
Placée sous le thème : « Liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crise sécuritaire et humanitaire » la 13 édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a refermé ses portes.
Les 72h de ce rendez-vous important des acteurs de la communication et des médias ont été marquées par plusieurs activités dont cinq panels et une dizaine de communications axées essentiellement sur le rôle social du journaliste dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire.
En plus de ces panels, cette édition a enregistré plusieurs exposants dont des instituts de formation des métiers de la communication et du journalisme et des organes de presse. Une vingtaine de stands d’exposition ont été occupés.
Il y a eu également des rencontres avec les premiers responsables des organes de presse publique des pays de la sous-région, des formations des correspondants locaux du média public AIB, des masters classes au profit des étudiantes et des conférences publiques.
Les participants ont formulé des recommandations allant dans le sens de l’amélioration des relations entre le monde des médias et les pouvoirs publics.
« Considérant le contexte sécuritaire et humanitaire difficile, considérant certains manquements à l’éthique et à la déontologie dans certains médias, tenant compte des conséquences négatives que peuvent avoir le traitement de l’information dans la lutte contre le terrorisme, nous participants recommandons aux journalistes de mettre en avant l’éthique et la déontologie de même que leur responsabilité sociale dans le traitement des informations liées aux questions sécuritaires » recommandent les participants par la voix de leur porte-parole.
Par ailleurs, ils ont invité les autorités des pays en crise et les journalistes à améliorer leurs relations pour faciliter l’accès aux informations.
« Je ne doute pas que les thèmes débattus pendant les trois jours permettront à chacun et à tous, d’être un journaliste, un communicateur dont le rôle social ne sera plus à démontrer ou à être remis en question » a déclaré le ministre burkinabè de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo.
La 13e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou a connu la participation de plusieurs pays invités dont la Côte-d’Ivoire, le Niger, le Mali et le Cameroun.