Dans la province du Nayala (région de la Boucle du Mouhoun), le 10e Groupement des unités mobiles d’intervention (GUMI-10) de la Police nationale a permis à des élèves de trois villages de retrouver le chemin de l’école. Il s’agit de ceux de Kalabo, de Zelassé et de Tandou, annonce la Police nationale sur sa page facebook.
Les cours étaient suspendus dans les écoles de ces villages pour cause d’insécurité. Mais grâce à l’action du GUMI-10, elles ont réouvert leurs portes. Toute chose permettant aux élèves de renouer avec les bancs. La Police nationale précise que « les enseignants, soutenus par l’accompagnement sécuritaire des éléments du GUMI-10, ont repris service ce 17 février 2025 ».
Ces réouvertures s’ajoutent à d’autres qui ont eu lieu dans des zones où les écoles avaient été fermées du fait de l’insécurité.
Le ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a annoncé en janvier dernier la réouverture de 1 300 écoles entre 2023-2024 et de 716 autres en ce début d’année 2025 qui étaient fermées pour cause de terrorisme.
Les forces de sécurité burkinabè contribuent énormément à la réouverture des écoles fermées dans les zones à fort défi sécuritaire pendant leurs missions de reconquête du territorial national. Des gendarmes comme des policiers donnent souvent les cours aux élèves dans les zones abandonnées par l’administration civile à cause de l’insécurité.