Au cours d’une conférence de presse animée à Ouagadougou ce 8 mai, l’Union nationale des parents d’élèves du post- primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) et le Conseil national des associations des parents d’élèves du primaire (CNAPEP) ont émis le souhait que l’année scolaire soit validée sur la base des notes obtenues par les élèves au cours des deux premiers trimestres de l’année scolaire.
Par André-Martin Bado (stagiaire)
Depuis le 16 mars 2020, les établissements scolaires, universitaires et centres d’apprentissage sont fermés à cause de la pandémie de la Covid-19. Dans la perspective de la réouverture fonctionnelle de ces établissements à partir du 11 mai, le gouvernement a édicté des mesures se rapportant notamment au port obligatoire des masques de protection par les élèves et enseignants, au lavage des mains.
Du côté de l’UNAPES-B et du CNAPEP, l’on dit n’être pas contre cette reprise. Mais ces structurent disent douter de l’effectivité de ces mesures d’accompagnement émises par le gouvernement. Ces structurent ont tenu, ce 8 mai, a exprimé leur doute sur la possibilité que les millions d’élèves soient tous dotés effectivement afin d’être protégés contre la pandémie.
Selon Hector Ouédraogo, président de l’UNAPES « il n’y a de solutions simples à une situation aussi complexe que celle que nous impose le Covid-19 ». Mais dans le souci de sauver l’année scolaire et d’éviter ainsi une année blanche, la faîtière des APE fait des propositions à l’endroit du Ministère en charge de l’Éducation nationale .Elle propose qu’il faut valider l’année scolaire 2019-2020 sur la base des notes des deux trimètres écoulés ; puis, mettre un système de rattrapage des programmes non-achevés de l’année scolaire 2019-2020 dès le premier trimestre de l’année scolaire 2020-2021.
Quant aux examens, Hector Ouédraogo et ses camarades trouvent qu’ils pourront être organisés dès que la pandémie du Covid-19 aura été maitrisée, mais en veillant à ce que les épreuves portent sur le programme déjà été achevé. L’autre solution, c’est d’annuler les examens 2019-2020 en les remplaçant par le bilan des notes de contrôles continus des deux dernières années (CM1 et CM2, 4è et 3è, et 1ère et Terminale).
Pour terminer, la faitière a dit encourager le Ministère de l’Education nationale à tout mettre en œuvre afin que les enseignants recouvrent leur droits, notamment sur le plan salarial. Elle a aussi lancé un appel aux élèves, au enseignants et aux autorités de jouer pleinement leur partition.