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Le Secrétaire général du ministère en charge de la culture, Fidèle Tamini, par ailleurs président du Comité national d'organisation de la 29e édition du FESPACO
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Le Secrétaire général du ministère en charge de la culture, Fidèle Tamini, par ailleurs président du Comité national d’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a échangé avec la presse, ce 24 février 2025, sur les prix spéciaux à distribuer aux professionnels du cinéma africain. 

Par Nicolas Bazié 

Pour la 29e édition du FESPACO, le Comité national d’organisation a enregistré 19 donateurs pour 22 prix spéciaux, répartis dans 4 catégories. Des prix qui visent à récompenser des œuvres cinématographiques des professionnels venus du Burkina et d’ailleurs.

Une vue partielle des donateurs
Une vue partielle des donateurs

Il y a, par exemple, les prix spéciaux (quatre) de l’UEMOA, le Prix spécial Félix Houphouët Boigny du Conseil de l’Entente, le Prix spécial de l’Assemblée législative de Transition du Burkina, le Prix spécial Ababacar Samb Makharam de la Commune de Ouagadougou, le Prix spécial de la chance de la LONAB (Loterie nationale burkinabè), le Prix spécial de la souveraineté du ministère des Affaires étrangères, sponsorisé par Li Yubao, conseiller spécial du Président du Faso, etc. La valeur totale des prix s’élève à 97 millions FCFA.

L’importance des prix spéciaux dans le cadre du FESPACO n’est plus à démontrer, a fait remarquer Fidèle Tamini, président du Comité national d’organisation du festival.

« C’est un engagement indéfectible de nos partenaires à soutenir le FESPACO », indique-t-il, saluant «l’enthousiasme» et «la générosité» des donateurs. Ils participent, d’après lui, à l’essor du cinéma authentique africain. Le Comité national d’organisation se réjouit de ce soutien constant, a-t-il ajouté.

Le Prix spécial de la souveraineté, comme son nom l’indique, entend récompenser une œuvre cinématographique qui parle de souveraineté.

Une première dans l’histoire du FESPACO, dans un contexte où les pays de la Confédération des États du Sahel travaillent à affirmer cette valeur, explique Fousséni Kindo, qui a représenté le ministère des Affaires étrangères.

« Quand on parle de souveraineté, il y a celle économique, politique, culturelle. Les critères du jury seront sensibles à ces questions», poursuit-il, déclarant qu’il est important de récompenser des œuvres allant dans ce sens. Il ressort des discussions avec la presse que ceux qui veulent donner des prix peuvent toujours le faire.

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