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FESPACO 2025/Etalon d’or de Yennenga : Qui succédera à Youssef Chebbi ?

FESPACO 2025

La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) vit ses dernières heures ce 1er mars 2025. Les rideaux seront définitivement tirés sur elle cet après-midi avec la cérémonie officielle de clôture. Laquelle sera marquée par la remise des prix de la sélection officielle. Comme à chaque édition, on se demande quel réalisateur brandira le trophée le plus convoité : l’Etalon d’or de Yennenga.

Par Gérard Guelbeogo 

Qui succédera donc au Tunisien Youssef Chebbi, Étalon d’or de Yennenga du FESPACO 2023 (28e édition) avec son long métrage fiction de 92 mn, «Ashkal» ? C’est la question qui est sur la lèvre de beaucoup de festivaliers à quelques heures de la cérémonie officielle de clôture de l’édition de 2025.

Comme il y a deux ans, le rêve des Burkinabè est de voir (enfin) un des leurs remporter l’Etalon d’or de Yennenga derrière lequel le pays hôte court après depuis celui remporté (le 2e de l’histoire) en 1997 (15e édition) par Gaston Kaboré avec son long métrage « Buud Yam ».

L’espoir reposait sur la réalisatrice Apolline Traoré qui était en compétition dans la catégorie longs métrages fiction avec son film « Sira ». Finalement, le rêve national ne s’est pas réalisé. La dernière marche du podium a été haute pour Apolline Traoré à qui est revenue l’Etalon d’argent et la somme de 10 millions de francs CFA après que son film été classé en deuxième position. C’est le Tunisien Youssef Chebbi qui a emporté dans ses bagages le trophée le plus convoité du plus grand festival de cinéma du continent africain.

Cette année, le peuple burkinabè se prend à rêver de nouveau du sacre suprême. Cette fois, l’espoir ne repose pas sur un réalisateur, mais deux : Dani Kouyaté et Aicha Chloé Boro. Leurs longs métrages respectifs, « Katanga, la danse des scorpions » et « Les Invertueuses », sont en compétition avec 17 autres de réalisateurs d’une dizaine de nationalités.

Cette fois sera-t-elle la bonne pour le cinéma burkinabè ? En dehors de quelques privilégiés qui sont dans les secrets des dieux (organisateurs, membres du jury), personne n’a jusque-là la réponse à cette question. C’est donc le wait and see avant la cérémonie officielle de clôture, cet après-midi, du 29e FESPACO qui se déroule depuis le 22 février dernier sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ».

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