Au cœur de la foire de la semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, l’institut supérieur des filières professionnalisantes (ISFP) présente ses offres de formations professionnelles aux visiteurs. Nous avons rencontré le secrétaire général de cet institut, Sériba Traoré qui nous explique le fonctionnement d’un institut moderne, devenu un des fleurons de l’enseignement supérieur privé à Bobo-Dioulasso en l’espace de deux décennies.
Par Nicolas Bazié, depuis Bobo-Dioulasso
Bientôt Université Baba Coulibaly! L’institut supérieur des filières professionnalisantes offre plusieurs filières professionnelles aux jeunes étudiants et travailleurs. C’est pour cela que l’établissement est présent à la SNC pour se dévoiler encore plus au public.
Ses offres de formations sont alléchantes. On y trouve des filières Finance et comptabilité ; Marketing et gestion commerciale ; Transport logistique ; Agriculture ; Électrotechnique ; Électronique et informatique industrielle ; Maintenance industrielle; Assurance, Banque et Finance; Sciences économiques et de gestion ; Gestion des ressources humaines et bien d’autres.
C’est un véritable temple du savoir qui concurrence les autres universités et instituts du Burkina Faso par la qualité de sa formation et la diversité de ses filières.
Cela, à travers un enseignement de qualité administré à plus de 1000 étudiants avec plus de 200 enseignants (enseignants professionnels et enseignants attitrés, ndlr) «qui ne jurent que par l’excellence».
L’institut supérieur des filières professionnalisantes (ISFP) créé en 2003 deviendra Université Baba Coulibaly (UBC à la rentrée prochaine.
L’université porte le nom de son fondateur qui a constaté à l’époque, dans la région des Hauts Bassins, qu’il y avait un besoin de formation supérieure pour les jeunes selon les responsables de l’institut.
21 ans après, l’ISFP qui a débuté avec seulement 4 filières compte aujourd’hui plus de 14 filières répondant au marché de l’emploi.
Ces filières sont réparties dans deux grands domaines de formation à savoir le domaine des Sciences économiques et de gestion qui comprend 9 filières et celui des Sciences et technologies qui abritent 5 filières.
Et, avec les cycles Licence 1, Licence 2, Licence 3 et Master. « Nous avons 5 masters professionnels et nous comptons ouvrir un autre master qui va porter à 6 le nombre des masters », informe Sériba Traoré, Secrétaire général de l’ISFP.
L’institut supérieur des filières professionnalisantes est ouvert à tous ceux qui ont le baccalauréat, « Tous les BAC séries confondues peuvent avoir de la place chez nous », ajoute Sériba Traoré. Les professionnels ont la possibilité de s’inscrire en cours du soir.
C’est pourquoi les responsables de l’Institut ont jugé utile de dresser un stand sur le site de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour faire connaître davantage l’établissement en faisant la promotion de ses services.
De nombreuses personnes ont défilé devant ce stand, pour prendre des renseignements par rapport aux différentes filières que l’Institut propose.
« Nous nous entretenons avec les nouveaux étudiants pour comprendre leurs motivations à intégrer notre institut. Nous leur donnons également des conseils par rapport aux orientations, c’est le plus important aujourd’hui », poursuit Sériba Traoré qui ajoute que c’est au niveau des orientations que les étudiants rencontrent assez de difficultés.
L’ISFP, selon toujours son secrétaire général reçoit les étudiants affectés par l’Etat burkinabè. Cependant, il trouve que le taux d’affectés est faible et demande une augmentation du nombre des étudiants.
« Nous ne connaissons pas de retard chez nous », se réjouit M. Traoré qui soutient que l’Etat connaît la qualité des offres de formations de l’ISFP.
Le siège de l’institut supérieur des filières professionnalisantes (ISFP) est situé au quartier Belle ville de Bobo Dioulasso et son annexe au quartier Hamdallaye.
En attendant la fin de la semaine nationale de la culture (SNC), le stand de l’ISFP accueille tous les jours les festivaliers sur le site de la SNC pour leur faire découvrir la future université Baba Coulibaly.