Le vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale de l’Université Joseph-Ki Zerbo, Professeur Adama Sanou, a ouvert ce mardi 22 octobre 2024 à Ouagadougou, la session des travaux des doctoriales du Laboratoire de mathématiques et d’informatique (LAMI). Cette session vise à permettre aux enseignants-chercheurs de rang magistral de suivre les travaux des doctorants afin qu’ils puissent mieux préparer leurs soutenances.
26 doctorants vont présenter l’état d’avancement de leurs travaux aux doctoriales qu’organise le Laboratoire de mathématiques et d’informatique (LAMI) de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou les 22, 23 et 24 octobre 2024.
Durant trois, ces doctorants vont défiler devant 15 enseignants-chercheurs de rang magistral pour bénéficier de leur expertise et de leur accompagnement pour mieux pour préparer leurs soutenances de thèses.
Il sera question lors de ces doctoriales d’organiser des comités de thèse, dont l’étudiant et ses encadreurs, pour examiner les travaux de l’impétrant.
Pour le Professeur Adama Sanou, les doctoriales représentent pour l’université un moyen d’améliorer les capacités de ceux qui sont admis à faire leur doctorat au niveau du laboratoire concerné pour que nous puissions avoir des thèses de bonne qualité. Ce qui permettra d’obtenir des résultats probants qui peuvent être utilisés aux niveaux national et international.
Ces doctorants sont repartis entre des inscrits en première, deuxième et troisième années de thèse et les autres en fin de thèse qui sont inscrits pour une quatrième ou une cinquième fois et dont les soutenances sont soit programmées, soit en évaluation auprès de rapporteurs.
Selon le directeur de l’Ecole doctorale science et technologie (ED-ST), Professeur Balé Bayala, les doctoriales sont un espace créé pour les doctorants afin de leur permettre de présenter leurs travaux.
« C’est extrêmement important dans le suivi des travaux du doctorant », fait-il savoir avant d’ajouter que « c’est l’occasion pour le jury de se prononcer sur son travail (ndlr, le doctorant) et apporter des réglages pour recadrer les travaux. Ce qui permet de réorienter le doctorant s’il n’est pas sur le bon chemin ».
Les doctorants présenteront leurs travaux autour des thèmes sur les mathématiques appliquées et l’informatique. Ainsi, il y aura, par exemple, des présentations des travaux sur le Deep learning ou apprentissage profond appliqué à la recherche de méthodes de production du cloud ou de protection contre les cyber attaques, les applications de l’IA (intelligence artificielle) au diagnostic de peaux humaines.
Les modèles mathématiques de lutte contre les maladies vectorielles, la recherche de solutions aux problèmes mathématiques complexes, etc. sont aussi des thèmes qui seront présentés.
Le directeur du LAMI, Professeur Stanislas Ouaro, a souligné qu’au niveau de la charte de thèse et des différents documents réglementaires qui organisent la formation doctorale, il est prévu qu’on organise des comités de thèses pour examiner chaque année l’état d’avancement des travaux des étudiants par un jury ou organisé des doctoriales qui font en fait la même chose, mais dans le cadre d’un brassage de l’ensemble des étudiants.
« Les doctoriales permettent aux enseignants de pouvoir regarder l’état d’avancement des travaux des étudiants au sein du laboratoire », a précisé Pr Ouaro.
Les présentations seront suivies d’échanges et d’orientations de la part des enseignants de rang magistral du LAMI mais aussi du rang B du Laboratoire. Un rapport sera rédigé ensuite pour un suivi de la mise en œuvre des observations de chaque doctorant.Les doctorants en attente de soutenances présenteront l’ensemble de leurs travaux comme prémices à leurs soutenances.
Le LAMI regroupe des équipes de recherches à savoir Intelligence artificielle, Fouilles de données et applications, Cybersécurité et objets connectés, Systèmes d’information et ingénieries de connaissances, etc.