Ouvertes le mercredi 27 novembre 2024, les Nuits atypiques de Koudougou (NAK) ont véritablement démarré ce jeudi 28 novembre avec des prestations artistiques d’envergure. Des artistes venus du Burkina, de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire ont offert des spectacles mémorables à un public conquis.
Par André-Martin Bado, envoyé spécial à Koudougou
Le site des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), après son ouverture le 27 novembre 2024, a accueilli le jeudi 28 novembre 2024 des festivaliers pour célébrer la musique d’ici et d’ailleurs.
À 22h30, c’est l’artiste burkinabè Kisto Koimbré qui a ouvert le bal avec des rythmes traditionnels qui ont fait danser l’assistance. Visiblement ému, l’artiste a exprimé sa joie de participer pour la deuxième fois à cet événement culturel. « Je remercie le public qui est sorti nombreux pour soutenir les artistes à cette grande activité culturelle », a-t-il déclaré.
L’artiste a également salué le promoteur des NAK, Koudbi Koala, qu’il considère comme un patriote exemplaire. « C’est un vrai Burkimbila (patriote en langue mooré). Il a fait le choix de maintenir cet événement ici à Koudougou, une ville qui fait rayonner le Burkina. Que Dieu le bénisse !», a-t-il ajouté, tout en invitant le public à venir nombreux célébrer la musique.
La soirée a continué avec Soum le Sapeur, humoriste burkinabè, qui a égayé le public avec ses sketches hilarants.Ensuite, le groupe algérien Dwane de Biskra, à sa première participation, a offert un moment d’évasion musicale. « Nous remercions le peuple burkinabè pour cet accueil chaleureux. Ce soir, nous avons vu un public qui aime l’art africain. La musique n’a pas de frontières », a souligné Araba Hamma, le leader vocal du groupe.
Leur performance, mêlant musique religieuse et traditionnelle algérienne, portait des messages de paix, de cohésion sociale et d’amour. « Sans ces valeurs, nous sommes condamnés aux conflits perpétuels. Nous invitons tout le monde à prôner ces vertus », a conclu Araba Hamma.
La chanteuse ivoirienne Aïcha Traoré a ensuite pris le relai, avant que le parolier burkinabè Don Sharp de Batoro ne clôture en beauté cette première nuit à 2h24mn du matin.
Parmi les spectateurs conquis, Théophile Kaboré n’a pas caché son enthousiasme : « Ce soir, j’ai particulièrement apprécié le passage du groupe algérien. Bien que nous ne comprenions pas l’arabe, leur musique a su nous emporter et nous faire danser. »
Les NAK 2024 sont ainsi lancées et se poursuivent jusqu’au 1er décembre prochain.