Par Nicole Sawadogo
Le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a organisé une réunion le mardi 11 janvier 2022 sur la situation au Mali.
Des pays africains et la France ont rassemblé le Conseil pour qu’il adopte une position unique vis-à-vis des autorités maliennes afin que la communauté internationale se range derrière la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour appuyer ses sanctions contre le Mali.
Au cours de la réunion, le Représentant de l’ONU au Mali, El-Ghassim Wane, a rappelé aux 15 membres du Conseil de sécurité, les circonstances et conclusions des assises nationales de la refondation et la volonté des autorités maliennes de reculer l’élection présidentielle en fin 2026, ainsi que les sanctions de la CEDEAO.
Sur les 5 membres permanents du conseil de sécurité, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont rejeté la transition de cinq ans au Mali et soutenu les sanctions de la CEDEAO.
Cependant, la Russie et la Chine ont refusé d’utiliser leur droit de véto contre le Mali, ce qui a bloqué le projet de déclaration commune. Ils ont plaidé pour la non-ingérence au Mali.
Le représentant de la Russie Vassily Nebenzia a affirmé pour ce qui est des sanctions de la CEDEAO qu’il « serait irresponsable dans les circonstances actuelles de laisser ce pays s’en remettre à son destin. L’imposition de sanctions qui rencontre déjà bien des difficultés, pourrait encore faire dégénérer la situation pour la population civile. »