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Crise sécuritaire au Burkina : l’opposition politique dénonce l’incapacité du gouvernement

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Le cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè s’est prononcé sur la situation nationale le 9 novembre 2021 à Ouagadougou. Pour l’opposition politique du Burkina Faso, la crise sécuritaire que traverse le Burkina va de mal en pis.

Par Etienne Doly

Plus de 2000 morts, près de 2 millions de déplacés internes, 2500 écoles fermées avec plus de 400 000 élèves dans la rue, des agents de l’État traqués, des projets fermés ou abandonnés, des marchés asphyxiés sans aucune mesure de représailles, des axes routiers sous contrôle malheureusement de groupe armés, des communes entièrement vidées de leurs populations, plus de la moitié des Burkinabè plongés dans l’insécurité alimentaire ; c’est là le bilan actualisé de la situation sécuritaire du Burkina établi par le CFOP.

Pour le cadre de concertation du chef de file de l’opposition politique burkinabè, la dégradation de la crise sécuritaire va crescendo. En effet, selon son président Eddie Komboïgo, une bonne partie du territoire échappe au contrôle du gouvernement actuel.

 « A son accession au pouvoir en 2015, le MPP et le président Roch Kaboré ont hérité de 274 200 Kilomètres carrés, force est de constater que le régime a perdu presque deux tiers de cette superficie », a-t-il déclaré.

À en croire l’opposition politique burkinabè, l’heure n’est plus au discours mais à des actions concrètes afin de permettre aux Forces de défense et de sécurité (FDS) de renverser la tendance.

Elle appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités. Il faut donc selon le CFOP en lieu et place des discours, des deuils nationaux, des messages de condoléances « des actions appropriées pour redonner aux FDS la capacité d’une montée en puissance ».

Des manifestations en projection pour exiger la démission du Chef de l’État

Si la situation sécuritaire du pays ne s’améliore pas dans un délai d’un mois, l’opposition politique en concertation avec des organisations de la société civile entend organiser des « manifestations fortes pour exiger la démission purement et simplement du Chef de l’État et de son gouvernement ».

Selon le cadre de concertation de l’opposition, rien ne va au sommet de l’Etat. C’est pourquoi il veut anticiper pour éviter que le pays ne chavire.  « La tête de notre Faso est chroniquement absente et quand le navire est sans capitaine, le naufrage est inévitable » a laissé entendre le chef de file de l’opposition politique.

Lire aussi: Journée nationale de l’arbre : le chef de file de l’opposition politique dénonce l’attitude du gouvernement

www.libreinfo.net

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