Dans leur parcours scolaire, les élèves doivent lire des ouvrages de différents genres littéraires inscrits au programme. Libreinfo.net est allé interroger en cette fin d’année quelques élèves de lycées et collèges de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, pour savoir les genres de livres et les endroits préférés où ils se retirent pour lire.
Par Valentin Kaboré ( stagiaire)
Que ce soit dans une bibliothèque ou sur internet, certains élèves ont accès à des livres qui les accompagnent dans la consolidation des acquis de l’éducation scolaire.
C’est le cas de Grâce Jemima Thombiano, élève en classe de 1ère A au groupe scolaire Guinkouma dans l’arrondissement 11 de Ouagadougou. Elle dit s’intéresser aux romans d’amour et aux poèmes mais surtout aux œuvres négro-africaines.
« La bibliothèque est un espace libre de toutes contraintes où j’aime me retrouver durant mes heures libres pour lire. » affirme-t-elle.
En effet dans la bibliothèque de son école qu’elle dit fréquenter, nous avons découvert des œuvres essentiellement inscrites au programme scolaire. Elles sont soigneusement rangées dans des casiers disposés de façon horizontale contre le mur.
Sur chaque lot de casiers encore appelés rayons, il est écrit le genre littéraire. Sur certains casiers, il est écrit « Romans ». Sur d’autres : « Sciences » ou encore « Philosophie ».
Au lycée Mixte de Gounghin qui porte le nom du quartier qui l’abrite, la bibliothèque est un peu plus spacieuse. Les livres sont rangés dans des rayons situés ,de part et d’autre, dans la salle, le long du mur.
Grâce Bouda étudie dans ce lycée. Rencontrée à la sortie de la bibliothèque, elle affirme adorer la lecture et dit avoir lu beaucoup de romans africains.
Elle cite « Le Monde s’effondre » du Nigérian Achebe Chinua, « Crépuscule des temps anciens » de Nazi Boni et « Adama, la force des choses » de Pierre Claver Ilboudo, tous trois écrivains burkinabè. A cela, elle ajoute d’autres tels que « Le Soleil des indépendances » de l’Ivoirien Ahmadou Kourouma et de « Germinal » du Français Emile Zola.
Boro Joseph de la classe de Terminale F4, au lycée Privée Technique Jean Paul II n’est pas de ceux qui fréquentent les bibliothèques.
Sur Internet, il dit avoir lu plusieurs œuvres dont « Une si longue lettre » de la Sénégalaise Mariama Ba et « Crépuscule des temps anciens » de Nazi Boni du Burkina