À quelques heures de l’ouverture officielle de la 28e édition du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), Libreinfo.net s’est rendu au Palais des Sports de Ouaga 2000 où aura lieu la cérémonie d’ouverture le 25 février 2023. Il s’est agit de faire un constat de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de la salle.
Par Elza Nongana et Mohamed Nitiema (Stagiaire)
C’est au Palais des Sports de Ouaga 2000 que se tiendra la cérémonie officielle d’ouverture de la 28e édition du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou).
Cette grande salle d’environ 8000 places assises accueille ce 25 février, les festivaliers venus du monde entier. À l’entrée principale du palais, quelques vigiles et agents de sécurité accueillent les visiteurs.
Dans la cour, un bruit légèrement assourdissant nous accueille, en guise de bienvenue dans les préparatifs en cours. Il s’agit de l’assemblage et de la mise en place des différents éléments de la scène de spectacle.
Des ouvriers soudeurs, installés sur le site, s’attèlent à la confection du plateau. Le temps semble jouer en leur défaveur et ils s’activent. Ils sont si concentrés sur les travaux qu’ils répondent à peine aux salutations. D’autres personnes, quant à elles, sont en train de nettoyer les lieux.
À l’intérieur du palais, se trouvent, d’un côté, les danseurs, les chorégraphes et les chanteurs en pleine répétition ; d’un autre côté, les décorateurs et les agents affectés au montage de la scène de spectacle.
Chacun essaie d’accomplir son travail au mieux pour la réussite de l’événement sans pour autant déranger l’autre.
Les répétitions du spectacle se déroulent aux rythmes des battements des tam-tams et aux roulements des tambours sous le regard des coachs.
Malgré la fatigue, on lit l’enthousiasme et le sourire sur les visages des danseurs et des joueurs de tambours. Ils exécutent les mouvements avec vivacité, énergie et vigueur dans l’harmonie.
Les coachs sont rigoureux et très regardants, à tel point qu’ils n’hésitent pas une seconde à intervenir, à donner des explications et à ordonner la reprise totale de la chorégraphie. Tout doit être parfait pour le jour-J.
Les coachs effectuent, par moment, des pauses pour explications, hydratation et récupération. Certains d’entre les danseurs chantent également dans le spectacle, ce qui leur demande beaucoup plus de souffle.
Chacun est conscient qu’il a un rôle à jouer pour la réussite de la cérémonie d’ouverture de la biennale du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
Entre deux activités, nous avons pu arracher quelques mots à monsieur Serge Aimé Coulibaly, le chorégraphe burkinabé très connu à l’international chargé du spectacle à l’ouverture et à la clôture du FESPACO. Pour lui, ce qui sera présenté à la cérémonie d’ouverture n’est pas une chorégraphie mais plutôt une mise en scène.
«Il s’agit d’amener à la fois de la chorégraphie, de la vidéo, des chanteurs, de la musique et de la lumière tous ensemble sur une même scène. C’est donc un travail de composition et de mise en scène», déclare t-il.
Le spectacle qui sera présenté à ce FESPACO s’intitule, «I have a dream » qui signifie « J’ai un rêve». « Le spectacle est organisé autour du patriotisme, du combat et de la recherche d’un meilleur lendemain. Ce sont ces éléments qui ont construit tous les paramètres du spectacle», explique le chorégraphe burkinabé Serge Aimé Coulibaly.
Selon M. Coulibaly, son spectacle est « un ensemble et le cinéma est aussi imbriqué à l’intérieur de ce qui se passe au niveau de la chorégraphie».
Lorsque nous quittons les lieux, nous laissons sur place tous ces différents acteurs toujours en plein travail ; d’autres nouveaux intervenants sont également attendus pour les répétitions du spectacle d’ouverture.
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