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Partenariat public-privé : 25 projets prioritaires examinés

Partenariat public-privé

 La Commission de partenariat public-privé (PPP) a tenu sa première session ordinaire de l’année 2025 le 27 février à Ouagadougou. C’est le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo qui a présidé les travaux. Ceux-ci ont permis d’adopter le rapport sur l’état de mise en œuvre du programme PPP de l’année 2024 et de valider l’avant-programme de partenariat public-privé 2025.

Par Gérard Guelbeogo 

Le programme 2025 du Partenariat public-privé (PPP), soumis à validation lors de la première session ordinaire de la Commission, comprend 25 projets prioritaires, issus de 10 départements ministériels, pour un montant global de plus de 6 000 milliards de francs CFA. Selon la Direction de la communication de la Primature, parmi les projets prioritaires, 11 proviennent d’offres spontanées de promoteurs privés, illustrant l’engagement du secteur privé à jouer sa partition pour le développement du pays.

L’avant-programme validé au terme de la première session sera soumis à l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi (CPOS), marquant ainsi une étape clé dans la concrétisation des projets PPP retenus.

Dans son intervention, le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a réaffirmé la volonté du Gouvernement de mieux exploiter l’approche PPP pour réduire la pauvreté et les inégalités sociales. Pour ce faire, un travail de toilettage a été recommandé pour ne retenir dans le répertoire que les projets qui remplissent les conditions d’un partenariat public-privé.

Les différents ministères porteurs de projets ont été instruits de privilégier les PPP impliquant des investisseurs réellement engagés et solvables. Ils devront également mettre en place des cellules PPP, mutualiser et exploiter les compétences internes de l’administration afin de réaliser les différentes études nécessaires à la mise en œuvre des contrats PPP.

Le partenariat public-privé est inscrit dans la stratégie de mobilisation des ressources pour financer les piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD). A cette fin, l’accent est mis sur l’accélération de la mise en œuvre des politiques publiques, notamment pour la réinstallation des populations déplacées, la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines au sein de l’administration publique, ainsi que la réallocation des ressources vers des projets à impact structurant.

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