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Peinture au Burkina Faso : « chaque dessin à un message à faire passer », Noël Zoungrana

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L’activité culturelle « ma ville en peinture » a débuté le 11 octobre 2022 à Ouagadougou et prendra fin le 16 octobre.   Ma ville en peinture est à sa deuxième édition. Cette activité valorise la culture burkinabè mais contribue aussi  au renforcement  de la cohésion sociale et du vivre ensemble au Burkina Faso.  

Par Rama Diallo

La première édition de « ma ville en peinture » a eu lieu en 2021 à Ouagadougou. La promotrice de l’événement se nomme Adjaratou Ouédraogo. Elle est artiste peintre, sculpteur, réalisatrice de film d’action et promotrice de ma ville en peinture. Cette deuxième édition de l’activité est placée sous le thème « La peinture, facteur d’union et de cohésion sociale ».

Au quatrième jour de l’événement culturel, c’est le quartier populaire de la ville de Ouagadougou Karpala qui est choisi pour accueillir «ma ville en peinture». 

Sur les lieux tout est mis en place pour faire plaisir aux amoureux des arts plastiques. Des tableaux vierge, de la peinture et des pinceaux sont disponibles pour permettre à tout un chacun de faire le dessin de son choix. La restauration est également disponible sur le site qui abrite l’activité. 

Concentré sur un  tableau,  Abdoul Karim Traoré alias Kéké artiste peintre venu de la ville de Banfora a décidé pour le quatrième jour de l’événement de peindre pour tableau pour la paix au Burkina Faso. A travers ce tableau, le peintre invite les Burkinabè en particulier et tout le monde entier à se donner la main pour une paix durable. 

Ma ville en peinture
Abdoul Karim Traoré alias Kéké artiste peintre venu de la ville de Banfora

Le peintre a indiqué qu’il a décidé d’accompagner sa collègue peintre pour la promotion de la culture. « je suis là pour accompagner ma collègue et aussi pour participer à la promotion de la culture. Aujourd’hui on constate qu’en Afrique plus précisément au Burkina Faso les gens ne comprennent pas qu’est-ce que c’est la culture. Avec cet événement nous allons essayer de mieux montrer les bienfaits de la culture et de la peinture aux Burkinabè», explique monsieur Traoré. 

 Inès Nikiéma, maquilleuse aide le peintre Traoré a coloré son tableau. Elle accompagne la promotrice dans son activité. La maquilleuse est chargé de maquiller et de faire des dessins sur les visages des visiteurs qui désire se faire, faire des dessins sur le visage avec la peinture. Elle profite de « ma ville en peinture » pour apprendre à peindre. « apprendre à peindre est très passionnante et j’adore cela» a laissé entendre la jeune dame. 

Ma ville en peinture
Lolita Kere, nutritionniste

Sous une autre bâche une nutritionniste, passionnée de la peinture fait des dessins. « j’ai été à la première édition et j’ai vraiment aimé. Cette année encore je suis là pour apporter ma touche», confie Lolita Kéré.

Non loin d’elle, des enfants se sont attroupés autour d’un peintre. Ce dernier dessine le capitaine Ibrahim Traoré. Concentré sur son tableau il ne remarque pas que son dessin attire l’attention des visiteurs. 

« Le soldat sur le tableau c’est Ibrahim Traoré. En face de lui il y a un soldat qui a est tombé au front et un autre soldat lui explique sa compassion à genou. A côté du cadavre je vais dessiné le drapeau du Burkina Faso pour dire qu’il est mort pour la patrie. Derrière le capitaine Traoré je vais dessiné le peuple avec la main levée qui forme le point de  la patrie ou la nous vaincrons. A travers ce tableau je veux montrer que le président compte sur le peuple pour lutter contre le terrorisme. Aussi, je vais ajouter des cœur et des colombes. C’est pour dire que le Burkina Faso a besoin de paix et d’amour entre les différentes populations», explique Noël  Zoungrana, enseignant et peintre. 

Ma ville en peinture
Noël  Zoungrana, enseignant et peintre

Pour l’enseignant la peinture permet de véhiculer des messages et d’exprimer les sentiments. « chaque dessin à un message à faire passer », précise monsieur Zoungrana. 

www.libreinfo.net 

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