Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce mardi 18 février 2025 à Ouagadougou, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop. Mobilisation des ressources propres, transposition des textes communautaires, 30e anniversaire de l’UEMOA, etc. ont été au menu de l’audience.
Par Gérard Guelbeogo
À sa sortie d’audience, le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, a exprimé sa satisfaction pour les efforts et les résultats du Burkina dans plusieurs domaines, notamment la mobilisation des ressources et la transposition des textes communautaires.
A propos du premier point, Abdoulaye Diop a relevé et apprécié les performances du Burkina dans la mobilisation des ressources propres, ce qui facilite la consolidation de sa situation macroéconomique, malgré le contexte défavorable. Sur le second point, et à en croire la Direction de la communication de la Primature, M. Diop a souligné le dynamisme du Burkina dans la transposition des textes communautaires.
Autre point évoqué au cours de l’audience : les 30 ans d’existence de l’UEMOA. En dépit du contexte économique mondial défavorable, a précisé le président de la Commission, l’Union s’est montrée résiliente et dynamique, grâce à la contribution de ses États membres, dont le Burkina. « Le Burkina a joué toute sa partition pour permettre pendant ces 30 ans d’avoir une Union performante au plan socio-économique », a-t-il ajouté.
Abdoulaye Diop a profité de l’occasion pour annoncer au chef du gouvernement l’élaboration de deux importants documents pour la gouvernance de l’Union. Il s’agit de la vision 2040 de l’institution, qui ambitionne un espace communautaire prospère et paisible. Et du Plan stratégique intitulé Impact 2030, qui vise à valoriser les ressources nationales pour développer des chaînes de valeur, créer des emplois et augmenter les revenus des populations.
Le président de la Commission de l’UEMOA a également salué les efforts des autorités burkinabè en matière de sécurité. Une lutte qu’il a dit comprendre car « sans la paix, sans la sécurité, les politiques de développement, les politiques économiques auront naturellement des difficultés à être mises en œuvre de façon efficace ».