Les Ghanéens votent ce samedi 7 décembre 2024 pour élire leur président et renouveler leur Parlement. Dans un contexte de crise économique et de défis sécuritaires croissants, le scrutin s’annonce très disputé entre Mahamudu Bawumia, vice-président sortant, et John Mahama, ancien président.
Les bureaux de vote ont ouvert dès 07h, accueillant des millions d’électeurs dans tout le pays.Avec un taux d’inflation réduit de 54 % à 23 %, mais un coût de la vie toujours élevé, l’économie domine les débats.
Le Ghana, premier producteur d’or d’Afrique, peine à sortir de la crise ayant nécessité un prêt de 3 milliards de dollars du FMI (environ 1 845 milliards de francs CFA)
Mahamudu Bawumia, candidat du Nouveau parti patriotique (NPP), espère un troisième mandat consécutif pour son parti, une première historique. Il mise sur la continuité des réformes, notamment en matière de numérisation et de programmes sociaux. De son côté, John Mahama, candidat du Congrès national démocratique (NDC), promet une « réinitialisation » économique et une « économie de 24 heures » pour booster la production et créer des emplois.
Alors que les frontières terrestres ont été fermées jusqu’au dimanche 8 décembre pour garantir l’intégrité du scrutin, la stabilité du pays reste une priorité. Situé dans une région fragilisée par le terrorisme, le Ghana doit également gérer l’impact de l’exploitation illégale de l’or, un enjeu électoral de taille.
Les résultats, attendus d’ici mardi prochain, révéleront si le Ghana choisit la continuité ou le changement, dans un environnement marqué par l’incertitude économique et politique.