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Ramadan : « Il n’y a aucun blâme, si j’estime que la période ne me permet pas de jeûner », dixit l’Imam Halidou Ilboudo

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Dans quelques jours, la communauté musulmane du Burkina Faso, à l’instar des autres fidèles musulmans du monde, observera le mois du jeûne de Ramadan. Un moment de pénitence qui se tient cette année, dans un contexte particulier marqué par la pandémie du Covid-19.  Pour limiter la propagation de la maladie, les autorités politiques ont pris une série de mesures parmi lesquelles, l’interdiction de grands rassemblements. Dans la foulée, les responsables religieux ont opté pour la fermeture temporaire des lieux de culte. Comment la communauté musulmane envisage-t-elle ce mois de jeûne qui s’annonce dans ce contexte ? L’Imam Halidou Ilboudo du Cercle d’initiative de recherche et formation islamique (CERFI), par ailleurs Imam de l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et promoteur du Centre culturel islamique pour le vivre ensemble, nous donne des éléments de réponse dans cet entretien accordé à Libreinfo.net.

Propos recueillis par Lassane Ouédraogo, Collaborateur/Plateau central

Libreinfo(Li) : Comment entrevoyez-vous le mois de Ramadan dans un contexte marqué cette année par la pandémie du Covid-19 ?

Halidou Ilboudo (H.I): Tout d’abord, nous louons Dieu, car il mérite d’être loué quelque soient les circonstances. Nous lui demandons une longue vie en vue d’atteindre ce mois béni de Ramadan qui s’annonce. Après, nous l’implorons pour qu’Il descende sa grâce et sa miséricorde sur nous afin que nous puissions sortir de cette pandémie.

C’est vrai, le Ramadan est pour le musulman, le printemps de sa foi, c’est un moment de ferveur qui est beaucoup attendu de tous les musulmans. A l’époque du prophète, on disait que les compagnons attendaient Ramadan avec joie six mois à l’avance. Parce que le prophète leur disait que s’ils savaient ce qu’il y avait comme bénédictions dans le mois de Ramadan, ils auraient souhaité que toute l’année fut Ramadan. Donc, au vu de tout cela, c’est vraiment pour nous l’expectative, parce qu’on s’attendait à pouvoir jeûner durant le Ramadan 2020 comme les autres années en vue de bénéficier des mérites qui y sont contenus.

Mais nous sommes dans un contexte particulier, où il y a le Covid-19 qui sévit de par le monde. Et pour nous musulmans, c’est une décision de Dieu, rien ne se fait sans que Allah, ne soit au courant et nous allons nous adapter parce que la religion musulmane nous permet de nous adapter aux circonstances.

Durant le Ramadan, le jeûne va se tenir ; mais c’est surtout l’aspect communautaire caractérisé généralement par des foules au niveau des mosquées où le coran est commenté, que nous sommes en train d’étudier pour voir concrètement comment ça va se tenir.

Comment les autorités musulmanes comptent s’y prendre dans ce contexte difficile pour permettre aux fidèles de bien pratiquer leur jeûne ?

C’est vrai, il est bon de dire que ce n’est pas la première fois que de telles situations arrivent dans l’histoire de l’islam. Il est arrivé au temps du prophète, que des situations de ce genre, aient amené les musulmans à vivre de façon exceptionnelle leurs actes de prière.

Pour mémoire, la première grande bataille de l’islam qu’on appelle la bataille de Badr a eu lieu durant un mois de Ramadan. Donc pratiquement, les gens étaient sur un terrain de combat, et ils devaient défendre la ville de Médine, les possessions musulmanes. Mais, ils ont jeûné dans ces conditions ; c’est un précédent d’où les savants vont tirer des arguments pour pouvoir nous permettre de pratiquer le jeûne durant les moments difficiles.

Donc ce qu’il y a lieu, d’abord nous attendons d’ici au début du Ramadan pour voir s’il y aura des améliorations, des allègements sanitaires. Au cas où il n’y aura pas d’améliorations et qu’on continuera dans la quarantaine, dans le confinement, il va falloir s’adapter.

Et une façon de s’adapter, c’est d’abord montrer aux gens à se recentrer dans l’acte de jeûner qui est un acte entre le fidèle et Dieu. Le fait de s’abstenir de manger, de boire, et d’avoir des rapports intimes ne nécessitent pas la présence de beaucoup de gens pour que je le fasse. Alors que c’est l’acte central du jeûne. Ce qui est demandé, ce qui est obligatoire, c’est le fait de jeûner et quand je jeûne effectivement, le mieux même est que je sois un peu retiré pour que mon jeûne ne soit pas sujet à de mauvaises fréquentations.

Donc d’un point de vue religieux, l’acte de jeûner ne sera pas entaché de par cela. Mais il faudra que le fidèle apprenne à jeûner seul, et ne pas compter sur la ferveur. Parce que nous sommes dans une société où quand tout le monde se met à faire quelque chose, c’est plus facile pour toi individu de t’adapter. Mais quand je le fais seul sans conscience que le monde le fait avec moi, ça devient difficile. Donc, le fait de devoir de devoir jeûner seul, c’est une première épreuve ; mais c’est pour nous une occasion de rappeler aux fidèles que c’est ça même d’abord l’acte religieux de jeûner.

Deuxième élément, c’est l’occasion maintenant d’enseigner les prières à la maison, les tarawih (prières en groupes pendant le Ramadan, Ndlr), qu’on avait l’habitude de faire à la mosquée. A l’origine, au temps du prophète, c’était une prière qui était faite de façon individuelle. C’est au cours du développement de l’islam, notamment avec le second calife que cette prière a été ramenée à la mosquée. Ce ne sera pas contradictoire encore que les gens le fassent de façon individuelle comme à l’origine. Donc c’est un rappel. Comme quoi, à quelque chose, malheur est bon.

Le troisième élément est que c’est un mois de sociabilité, les gens ont appris à partager surtout le repas du jeûne. Cette année-là, c’est un mois de recentrage avec sa famille.

Dites-nous l’Imam, que représente la pratique du jeûne pour le musulman ?

Le jeûne en Islam est un exercice de piété. Le Coran nous dit au verset 183 de la sourate 02 « O vous qui avez cru, il vous a été prescrit comme il a été prescrit aux communautés qui vous ont devancé afin que vous atteignez à la piété ». Donc, c’est un ensemble d’exercices qui s’adressent à notre corps, à notre âme, à nos sens, à notre esprit, en vue d’atteindre la piété.

Par exemple, quand je jeûne, je dois maîtriser ce que je mange, maîtriser ce que je bois. Aussi, je dois maîtriser mon regard, mon langage. A la fin, je dois atteindre un niveau qui fait que certaines choses de la religion sont faciles pour moi parce que j’ai subi une école qui est celle du Ramadan. C’est un entrainement chaque fois renouvelé que le croyant subit chaque année.

Quels sont les fondements de cet acte religieux qui consiste à pratiquer un jeûne trente jours durant ?

D’abord, c’est le verset du Coran cité ci-haut. Le deuxième fondement, c’est que le prophète dans ce que nous appelons les hadiths, c’est-à-dire les préceptes prophétiques, nous a conseillés de jeûner. Il dit, quand Ramadan s’annonce, Allah ouvre les portes du paradis et ferme celles de l’enfer et un ange qui appelle : « O toi croyant faut exceller dans le bien, toi fautif retiens toi » Et tous messages sont des indications qui montrent que le Ramadan est une prescription religieuse. Enfin, le Coran qui est le livre fondement de l’Islam a été révélé dans le mois de Ramadan ; et c’est sur cette base que le jeûne a été prescrit. A son verset 184 sourate 02, il nous est dit « Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran été révélé pour servir de guidance quand il apparait, jeûnez ! »

Mieux, le prophète et ses sahabas (compagnons, Ndlr) ont jeûné. Donc tout cela, sont des indications qui montrent que c’est une prescription religieuse.

Durant ces trente jours de privation, quelles attitudes le jeûneur doit-il avoir ?

Le musulman doit avoir comme je le dis, une attitude de perfectionnement. Il se dit que, je suis humain, je suis sujet à l’erreur. Et ce mois, me donne l’occasion de m’examiner, de faire un retour intérieur sur ce que je vis, sur ce que je crois, sur ce que je fais et voir s’il y a des manquements et prendre cette perche que Dieu me tend pour me corriger et de prendre l’engagement effectivement de ne plus retomber dans ça.

Par exemple, je prends toujours le cas de la nourriture. La nourriture, c’est le symbole de la provision, de l’avoir. Si pendant le mois de Ramadan je me retiens de ce qui est licite, autorisé, je ne le consomme pas dans la journée. À la fin du Ramadan, ce qui était illicite, ce qui était interdit devra être naturel que je puisse m’en passer et au-delà de la nourriture, il y a la façon que je le gagne. Est-ce que j’ai gagné par la voie halal, est-ce que j’ai gagné par la voie licite qui est celle de la voie méritée, ou c’est par la corruption, par le vol. Donc tout cela, c’est un grand enseignement pour le musulman. Chaque acte vise à ramener la conscience humaine à ce qui est essentiel, afin de bâtir quelque chose de noble, d’éthique ; donc c’est ça l’enseignement du jeûne.

Quelles sont justement les interdictions imposées à celui qui va jeûner pendant ce mois ?

Effectivement, il y a le jeûne basique que tout le monde connait, qui est le fait de ne pas boire de ne pas manger. C’est basique, parce que tout le monde peut le faire, pour une journée. Le jour comme la nuit, même si on met quelqu’un dans une maison et qu’on l’enferme, il ne mourra pas s’il ne boit pas ; donc tout le monde peut le faire.

Mais est-ce que le fait de retenir sa langue, ne pas calomnier, ne pas porter des rumeurs, est-ce que je le fais ? Et là c’est un enseignement du jeûne, le fait de maitriser son regard pour ne pas porter, là ou Allah n’a pas commandé, est-ce que je le fais ? C’est le fait de maitriser ses membres. Ça, c’est le deuxième niveau.

Troisième niveau, quand je jeûne, à quoi est-ce que je pense, quelle est la notion de l’humanité, quelle est ma vision de l’au-delà, quelle est ma vision de la justice ? Ce sont là, des notions très supérieures. Donc, il y a d’abord le jeûne du corps qui est celui du commun des mortels, ensuite le jeûne de ceux qui sont avancés, c’est-à-dire l’élite. Ceux qui relèvent de cette classe, quand ils jeûnent, ils ne mangent pas, ils ne boivent pas, ils contrôlent aussi leur langage.

Enfin, il y a le jeûne des excellents, des élus d’Allah. Ces élus maitrisent jusqu’à leur esprit.

Les prix des produits alimentaires de grande consommation pendant le Ramadan, comme le sucre, l’huile flambent, alors que la plupart des commerces sont entre les mains des musulmans. Comment vous expliquez ce fait ?

Je pense que ce paradoxe est expliqué par le fait qu’il y ait une demande plus accrue durant le mois. Dans ce mois alors, l’offre qui est là aussi prend de la valeur. Peut-être qu’il y a des familles si ce n’est pas durant le mois de Ramadan, ils ne vont pas utiliser autant de sucre. Les produits sont beaucoup demandés, ce qui fait que sur le marché, leurs prix grimpent.

Donc ça, c’est une réalité du commerce. Maintenant, il appartient aux autorités qui s’occupent de cela, de faire une régulation. Normalement, si la consommation augmente, je pense que sans augmenter les prix, les commerçants vont quand même faire du bénéfice, parce qu’ils auront beaucoup plus de clients que d’habitude.

Et là déjà, ils vont se contenter de cela. Maintenant, le fait que le secteur du commerce est dominé par des musulmans, peut-être s’ils ne font pas de la rétention, c’est que peut-être là où ils demandent les marchandises là aussi les prix ont augmenté ; et si le prix à la commande est augmenté, il va de soi que celui qui revend mette sa marge de bénéfice.

Et nous osons croire que cela n’est pas de la simple surenchère. En tout état de cause, le musulman doit être quelqu’un qui est affable dans le commerce, celui qui permet à son frère de pouvoir bénéficier d’une bonne offre. Mais si c’est de la surenchère, cela est à condamner sur deux plans parce que de façon naturelle la surenchère est condamnée en Islam, le fait de stocker des marchandises pendant que les gens sont dans le besoin et attendre que les prix augmentent pour en vendre est déjà quelque chose de condamné et même en temps normal. Et encore ça devient inexpliqué que pendant ce mois de Ramadan que les gens se surpassent pour faire des bonnes actions, que quelqu’un augmente ses prix, ça c’est à dénoncer.

Nous sommes en période de canicule où les spécialistes de la santé recommandent de boire beaucoup d’eau. Pourtant, le jeûne c’est aussi la privation de boissons, est-ce que vous ne pensez pas que le carême va porter des préjudices de santé aux jeûneurs ?

Le carême peut porter un préjudice aux personnes âgées. C’est pourquoi, le Coran a dit que les personnes âgées, les personnes malades, les femmes qui allaitent, les femmes enceintes, les voyageurs, ceux qui sont dans les travaux très durs puissent rompre le jeûne et le rembourser après.

Donc c’est au fidèle de se juger, voir est ce que cette période me permet de supporter le jeûne sans dommages. Il y a des personnes qui sont malades, qui trainent des maladies chroniques et qui sont connues comme telles ; on leur demande de s’alimenter, de s’hydrater de façon régulière. Donc à ces personnes, il est déconseillé de jeûner et attendre un moment favorable pour payer la compensation. C’est au fidèle de se juger pour voir est-ce que je peux faire ? Ça c’est le premier élément.

Le deuxième élément tient au fait que nous vivons une maladie, le Covid-19. Par rapport à cette maladie, il est conseillé, parce que jusque-là il n’y a pas de traitement homologué, de bien manger, boire et prendre des vitamines.  Si durant le carême un fidèle manifeste des signes qui peuvent penser à cela, en ce moment, il sera bon de rompre le jeûne et de se signaler aux autorités sanitaires.

D’aucuns disent qu’au Niger, il y aurait des mesures d’interdiction de jeûner, prises du fait de la forte chaleur. Vous confirmez cette information ? Cette mesure est-elle envisageable au Burkina Faso ?

Sauf un médecin musulman peut conseiller à son patient qu’il suit, de ne pas jeûner, parce qu’il connait l’effet de la déshydratation sur la maladie. Mais de façon générale, on ne peut pas décréter l’interdiction de jeûne pour tout le monde. Chacun est libre de se juger, et de savoir si je peux jeûner ou pas.

Au début, j’avais évoqué la bataille de Badr avec le prophète. Les sahabas disent que durant cette bataille, il y a certains d’entre eux qui jeunaient et d’autres qui avaient rompu le jeûne, et le prophète n’a blâmé ni félicité personne. Donc, il n’y a aucun blâme si j’estime que la période ne me permet pas de jeûner.

Beaucoup de fidèles, sous le prétexte du carême, ne remplissent pas convenablement leurs obligations professionnelles. Quelle est votre opinion ?

Le jeûne ne doit pas être une excuse pour se déroger de ses obligations professionnelles, que tu sois du privé ou du public. C’est vrai que, mener sur la période d’un mois, ça peut m’amener à être en baisse de régime, mais ça ne doit pas être un moyen de fuir mon travail. Et là, il appartient aux travailleurs de s’organiser, parce que ce n’est pas le fait de ne pas manger ni de pas boire qui entraine la fatigue du jeûne. Ce sont plutôt les activités annexes que je fais durant la journée ou durant la nuit qui me fatiguent beaucoup .Mais si je suis un travailleur, je suis au service de 8 heures à 16 heures, si je suis sur place sur mon lieu de travail, je ne vais pas beaucoup dépenser d’énergie qui sollicite que je rompe le jeûne .

Mais si à la descente, au lieu de rentrer chez moi comme d’habitude, je veux faire des courses, suivre des cours à la mosquée, faire des veillées toutes les nuits comme on le voit, alors que je suis astreint à un service qu’un public est en droit d’attendre de moi, c’est là où le problème se pose. Mais si je sais que je suis organisé, je passe le moindre temps et je me rattrape dans mon sommeil la nuit.

Quand quelqu’un est installé à son propre compte, libre à lui de fermer pendant le Ramadan et d’aller en congés. Mais si tous ceux qui sont à la fonction publique vont demander un congé durant le Ramadan, on ne va pratiquement pas travailler ; et ce n’est pas le but du Ramadan.

Également pendant ce mois ‘’cracher ‘’devient monnaie courante chez certains fidèles, y-a-t-il une explication ?

Il y a une explication. Parce que la façon dont l’Islam était enseigné anciennement dans notre pays, il y a eu beaucoup de faussetés qui ont été enseignées comme le fait que la salive rompe le jeûne. Alors que de façon naturelle, quand je parle, je produis de la salive que j’avale sans m’en rendre compte.

Alors que celui qui jeûne, s’il pense que chaque fois il doit cracher la salive, il y aura une surproduction de salives tant que sa bouche n’est pas sèche et il aura envie de cracher. Je pense c’est quelque chose qui se diminue parce que les gens savent que ce n’est pas cela qui rompt le jeûne. Même si quelque n’a pas jeûné, et depuis le matin il a mangé entre 7 heures et midi, il n’est pas évident de le voir cracher, mais il est tenté de le faire quand il met dans sa tête qu’il a jeûné.

Deuxième élément, il y a le fait que quand je jeûne, sans manger, il y a une mauvaise haleine, et je suis obligé d’utiliser le cure-dent pour maintenir l’haleine. Cela fait qu’après avoir frotté le cure-dent, forcement je vais cracher. Maintenant, avec la situation sanitaire actuelle, il est bon d’avoir son mouchoir et d’éviter de déranger les gens.

Quel est votre mot de fin ?

Mot de fin, c’est de souhaiter que nous profitons de cette période qui est une période où nous avons peu de mouvements, pour réduire nos déplacements. Si je jeûne, si je ne suis pas sur mon lieu de travail, que je reste à la maison. Il n’y aura pas de grands regroupements dans nos mosquées.

Donc, cela peut nous permettre de profiter encore de cette période de jeûne pour que ce soit une barrière contre la maladie du Covid-19. Qu’ensemble, on s’unisse dans la prière parce que Ramadan est un mois béni, un mois d’invocation exaucée pour le musulman. Nous demandons à Dieu qu’il nous sauve de cette maladie. Enfin, même si le Ramadan passe, que les actes de solidarité qu’on avait l’habitude de faire, on puisse les continuer. Qu’Allah nous assiste !

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