Lors d’une conférence de presse conjointe tenue au Tchad le 13 juillet 2022, le président tchadien Mahamat Idriss Déby et le président nigérien Mohamed Bazoum ont abordé la question de la lutte contre le terrorisme et le retrait du Mali du G5 Sahel.
Le président de la Transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby a indiqué que le retrait du Mali va avoir des conséquences sur la mission de la force conjointe du G5 Sahel.
«Nous regrettons ce retrait. Nous espérons que le Mali revienne sur la décision prise parce que la lutte contre le terrorisme est un combat qu’un pays ne peut pas faire seul, c’est ensemble. Nous allons encore nous rapprocher de nos frères maliens pour qu’ils reviennent dans le G5 Sahel», a rassuré le président.
Le Président de la République du Niger Mohamed Bazoum est allé dans le même sens. «Nous devons par conséquent nous retrouver et faire en sorte que le G5 soit viable.
Il a eu beaucoup de difficultés jusqu’à présent, ne pensons pas que le G5 Sahel ait été un modèle de réussite de ses objectifs, ni sur le plan économique ni même sur le plan de la sécurité», soutient-il.
Le chef d’Etat nigérien a précisé qu’il y aura «une réunion suivie d’un appel » au retour du Mali au sein du G5 Sahel. Il a évoqué la nécessité de coordonner l’action dans la lutte contre le terrorisme mais également pour favoriser l’intégration économique.
«Il a eu beaucoup de difficultés jusqu’à présent, ne pensons pas que le G5 Sahel ait été un modèle de réussite de ses objectifs, ni sur le plan économique ni même sur le plan de la sécurité», ajoute le Président Bazoum.
En mai 2022, le Mali a décidé de se retirer de toutes les instances du G5 Sahel, y compris de la force conjointe, à la suite de divergences sur la présidence tournante à la tête de l’organisation sous-régionale.