Dans le compte rendu de la session extraordinaire du conseil de médiation et de sécurité, publié ce 12 février 2024, la CEDEAO appelle le Burkina Faso, le Mali et le Niger à privilégier le dialogue et la réconciliation sur leur retrait de la communauté.
L’organe régional demande aux 3 pays de l’AES, le Burkina Faso, le Mali et le Niger de privilégier le dialogue quant à leur retrait de la communauté.
Le ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Yusuf Tuggar soutient que la décision de ces pays de se retirer de la l’institution sous-régionale constituait un autre «défi mais que les membres sont encouragés par l’esprit de coopération pour résoudre ce défi qui défend les valeurs communautaires».
Il ajoute a cet effet : « nous devons faire avancer la dynamique engendrée au cours de cette session et poursuivre nos efforts pour dialoguer avec les États membres concernés dans un esprit de compréhension et de réconciliation ».
Le ministre Tuggar souligne aussi les conséquences négatives que le retrait de ces 3 pays pourrait avoir sur leurs citoyens.
« La décision de ces trois pays de se retirer de la CEDEAO pourrait non seulement créer des difficultés pour leurs populations mais aussi compromettre les efforts d’intégration régionale » dit-il.
C’est le dimanche 28 janvier 2024, que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont conjointement annoncé leur retrait sans délai de la CEDEAO. Quelques jours après, ils ont réitéré le caractère irréversible de leur décision.