Par La Rédaction
Dans un communiqué mardi,le parti Le Faso Autrement d’Ablassé Ouédraogo appelle les autorisés burkinabè à libérer le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss pour qu’il puisse se soigner. Selon le témoignage d’Ablaasé Ouédraogo,il a aperçu de façon furtive Damiss dans une clinique le 10 juillet à Ouagadougou: »nous avons aperçu le journaliste venu de la MACO pour consulter son médecin- traitant.En le voyant, même si cela a été furtif du fait des dispositions sécuritaires dressées autour du détenu politique, Adama OUEDRAOGO Damiss, j’ai essuyé des larmes tant la santé de ce jeune homme s’est visiblement détériorée et de façon rapide. »
A l’en croire le journaliste prisonnier Adama Ouédraogo dit Damiss,souffre de plusieurs pathologies: »il est connu de tous que le journaliste Adama OUEDRAOGO Damiss souffre d’un asthme chronique aigu. Aujourd’hui, en plus de ce mal, il souffre d’autres pathologies. Il était à la clinique ce vendredi 10 juillet 2020 pour consulter un médecin spécialiste autre que le pneumologue et le cardiologue qui le suivent d’ordinaire »ajoute Ablassé Ouédraogo dans son communiqué.
Il appelle ainsi les autorités à autoriser la demande de liberté provisoire du journaliste pour pouvoir bénéficier de soins adéquats. La justice aurait refusé de statuer sur les demandes formulées par le conseil de ce dernier souligne Ablassé Ouédraogo: »le prisonnier Damiss a soumis à la Procureure Militaire au début du mois de juin 2020, une deuxième demande de liberté provisoire avec les documents médicaux justificatifs et assortie d’une offre de garanties après une première demande soumise en mars 2020. L’incapacité de la justice de statuer sur cette demande de liberté provisoire contribue certainement à accélérer la détérioration de l’état de santé du journaliste Adama OUEDRAOGO Damiss. C’est ce que nous regrettons profondément. »
Rappelons que le journaliste Damiss a été immédiatement transféré à la maison d’arrêt et de correction des armées(MACA) le 02 septembre 2019, dès le prononcé du verdict du jugement de la tentative de coup d’Etat de septembre 2015, pour purger une peine d’emprisonnement de cinq (5) ans. Le 16 décembre 2019, il a été transféré à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou( MACO)pour continuer l’exécution de sa peine.