Les chefs d’État membres de la CEDEAO doivent se réunir le 24 février 2024, à Abuja au Nigeria, situation sous-régionale oblige.
Par Nicolas Bazié
Les problèmes se cumulent. L’heure est à la réflexion, et la CEDEAO semble l’avoir bien compris. D’où la tenue prochaine d’un sommet extraordinaire des chefs d’État membres de cette institution sous-régionale.
La levée des sanctions économiques prises contre le Niger pourrait être au menu des discussions, les résultats escomptés n’ayant pas été atteints comme l’a mentionné le président béninois Patrice Talon, lors d’une journée d’échange avec la presse locale.
Un autre sujet qui va sans doute animer les débats, c’est le retrait «brusque» du Burkina, du Niger et du Mali de la CEDEAO.
Entre le fait que Nigéria n’arrive pas à assurer le leadership au sein de l’institution et trois de ses membres qui créent l’Alliance des États du Sahel (AES) ainsi que l’avenir du franc CFA qui fait débat, on peut se tromper dire que la CEDEAO a du pain sur la planche.