L’Afrique contre le tabac (ACONTA) a fait un plaidoyer ce 31 mai 2024, à Ouagadougou, pour une législation antitabac au Burkina Faso. Un plaidoyer qui entre dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale sans tabac 2024.
Par Nicolas Bazié
La journée mondiale sans tabac 2024 est commémorée sous le thème : « Protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac ».
Au Burkina Faso, l’Afrique contre le tabac (ACONTA) prévoit des campagnes de sensibilisation dans les maquis et dans les écoles.
Les responsables de cette organisation trouvent que la journée offre « l’occasion pour les acteurs de la lutte antitabac, surtout les jeunes, victimes ou non du tabagisme, d’exhorter les gouvernements à les protéger des tactiques de marketing prédatrices de l’industrie du tabac».
C’est pourquoi, « notre plaidoyer vise aussi à attirer l’attention du gouvernement» sur le fait que l’industrie du tabac dispose toujours de stratégies pour « s’ingérer et saper, voire détruire, les politiques de santé publique», déclare le coordonnateur de l’ACONTA, Adama Zango.

Il indique qu’il est nécessaire de plaider auprès des autorités pour qu’elles banalisent la lutte antitabac et qu’elles n’adoptent pas des lois protectrices des populations, surtout en faveur des jeunes et des personnes vulnérables.
En clair, Adama Zango et ses collègues demandent aux décideurs politiques et administratifs d’adopter des textes à même de protéger efficacement les enfants de ces stratégies marketing de l’industrie du tabac au Burkina Faso.
Selon eux, l’ACONTA s’investit en synergie d’actions avec les associations sœurs et des acteurs engagés dans la lutte antitabac, pour contribuer, d’après eux, par des actions, à l’atteinte de ses objectifs.
Il s’agit, notamment de «la protection des générations présentes et futures des effets sanitaires, sociaux, environnementaux et économiques dévastateurs de la consommation de tabac et de l’exposition à la fumée du tabac.»