L’Association burkinabè pour la promotion de l’éducation aux médias à l’information et au numérique (ABPEMIN) a procédé à l’ouverture d’un atelier de formation sur les violences basées sur le genre en ligne au profit des clubs d’élèves à Ouagadougou. C’était le samedi 2 décembre 2023.
Par Valentin Kaboré (stagiaire)
L’Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) a été le lieu de convergence de plusieurs élèves des lycées et collèges de Ouagadougou le samedi 2 décembre 2023.
Regroupés en 10 clubs, ils prennent part à un atelier de formation en écriture journalistique et de sensibilisation sur la violence basée sur le genre en ligne initié par l’Association burkinabè pour la promotion de l’éducation aux médias à l’information et au numérique (ABPEMIN).
Cet atelier qui dure deux jours ( les 2 et 3 décembre) a pour thème « non à la violence basée sur le genre en ligne »
Selon le président de l’ABPEMIN, Dr Cyriaque Paré, des clubs d’éducation aux médias, à l’information et au numérique (CEMIN) ont été mis en place dans chaque établissement à raison de 5 élèves par club soit au total 50 élèves pour les 10 clubs.

Ce sont ces clubs qui participent audit atelier dont le but, a-t-il dit, est de former la jeune génération à la bonne utilisation de l’espace numérique et de l’outil numérique de médias.
« Avec l’appui de l’ambassade du Canada au Burkina Faso nous allons former les jeunes sur les méthodes de lutte contre la violence de plus en plus répandue en ligne sur le genre particulièrement » a confié Dr Paré.
Il a indiqué que ce sera aussi l’occasion pour l’ABPEMIN de permettre aux participants de s’organiser afin d’éviter cette forme de violence.
Il ajoute que c’est « le moment aussi pour les formateurs de «recycler» durant ces deux jours d’atelier les élèves membres de ces clubs sur la production de contenu, en mobile journalism et sur la façon dont la production doit être faite.
Cette activité, a précisé Dr Cyriaque Paré, entre dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en ligne.
En termes d’attente, l’Association burkinabè pour la promotion de l’éducation aux médias à l’information et au numérique (ABPEMIN), souhaite que les participants soient mieux outillés sur les dangers basés sur le genre présent dans l’espace numérique.
Pour sa part, l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Lee Anne Hermann, s’est réjouie de l’existence de ces clubs.
Selon elle, c’est un cadre qui offre aux jeunes des outils très importants pour lutter contre les violences basées sur le genre en ligne.
A l’en croire, durant ces deux jours de formation, filles comme garçons issus des clubs recevront des formateurs les rudiments nécessaires pour se protéger, dénoncer et dire non aux violences sur le genre en ligne.