Le président togolais, Faure Gnassingbé a effectué une visite en Côte d’Ivoire, le 16 février 2024. Après une audience avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara, les deux chefs d’État ont abordé quelques sujets d’actualité, notamment le retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO.
Par Nicolas Bazié
Ils disent croire encore à un possible dialogue. «Nous sommes préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO», a déclaré le président togolais Faure Gnassingbé, ajoutant que le fait que le Niger soit toujours sous sanctions et que le Mali et le Burkina soient suspendus est un problème qu’il faut résoudre.
« Il nous faut réexaminer notre stratégie de règlement de conflits », poursuit le président Faure qui soutient que : « Nous ne devons pas nous arrêter tant que nous n’avons pas trouvé de solutions. Quels sens ont les sanctions que nous prenons? Comment faire pour dépasser cela? (…) Suite aux réflexions, nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tout le monde. »
Et de préciser que : « Il ne s’agit de dire que telle partie à raison et telle partie à tort. Il s’agit d’avoir un espace régional qui retrouve la paix, la sécurité et des populations qui vaquent librement à leurs occupations ».
Le président Faure Gnassingbé, facilitateur entre la CEDEAO et le Niger indique que son homologue ivoirien est soucieux. «J’ai senti le président (Alassane Ouattara, ndlr) très soucieux du sort des populations au Niger notamment (…)».