Le 1er vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Assimi Tiendrébeogo, a lancé ce jeudi 8 août 2024, les activités de la sous composante artisanat féminin. Il s’agit du Projet d’appui à la croissance économique et à la gouvernance métropolitaine du Grand Ouaga (PAGO).
La délégation speciale de la commune de Ouagadougou et ses partenaires notamment l’Union européenne ont annoncé la remise de matériel d’artisanat à près de 2000 femmes.
Cela entre dans le cadre du projet d’appui à la croissance économique et à la gouvernance métropolitaine du Grand Ouaga (PAGO). Il vise à former et équiper 100 femmes par commune et arrondissement au sein du Grand Ouaga.
Ce qui fera un total d’environ 2000 bénéficiaires, pour renforcer la dynamique de cette frange de la population, tout en leur permettant de participer à l’économie locale.
C’est l’objectif visé par la sous composante artisanat féminin du Projet d’appui à la croissance économique et à la gouvernance métropolitaine du Grand Ouaga (PAGO).
Le montant alloué a ce projet est plus de sept cent quarante deux millions (742 674 515) FCFA pour doter près 200 femmes d’outils nécessaires afin de leur permettre d’exceller dans leurs métiers respectifs.
En outre, il sera question, dans le cadre de ce projet d’aménager un centre de métier, de l’équiper et de former les bénéficiaires qui seront sélectionnés.
Lancement des activités
La rencontre de lancement des activités est une occasion pour connaître la démarche de ciblage des bénéficiaires et les équipements qui seront mobilisés.
Selon le 1er vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Assimi Tiendrébeogo, au-delà de l’aspect financier, c’est une question de dignité, de reconnaissance et de respect envers nos mères, sœurs et filles.
Par ailleurs, il a affirmé que «nous voulons célébrer leurs talents, leur créativité et leur contribution essentielle à la construction d’une société plus équitable où chacun, indépendamment de son sexe, puisse trouver sa place et s’épanouir »

Le textile, a-t-il ajouté, est en plein essor. Ainsi, le succès croissant de nos couturiers, reconnu tant sur les plans national qu’international, mais aussi l’intérêt croissant pour notre tissu traditionnel, le Faso Dan Fani, renforcent notre conviction que « l’artisanat a un rôle vital à jouer dans notre relance économique », dit-il.
Pour le 1er vice-président , «nous devons nous attacher à transformer notre cuirasse d’artisans passionnés en un secteur industriel qui saura transformer localement une part significative de notre production de coton, actuellement beaucoup exportée».
Il rappelle que «cela ne se fera qu’avec une synergie d’actions entre tous les acteurs concernés : les artisans, les collectivités, les institutions financières et les formateurs», a-t-il indiqué.
Soutien de l’Union européenne
Quant au représentant de l’Union européenne, partenaire de ce projet social, Marc Duponcel, il fait savoir que « l’Union européenne demeure engagée auprès du Burkina Faso afin de soutenir les efforts nationaux d’appui à la stabilisation du pays et au développement, sous l’orientation stratégique de la partie burkinabè ».

L’Union européenne, dans le cadre de ce projet, va soutenir au cours des douze prochains mois les bénéficiaires à travers la construction d’un centre féminin des métiers du textile en Faso Dafani pour le développement de leurs activités, leurs formations, leurs équipements en matériel de production pour leur insertion économique.
Selon M. Duponcel, les divers travaux, les équipements et les formations, d’un montant de 569 millions de FCA permettront aux bénéficiaires de disposer de moyens économiques et de capacités d’amélioration des conditions de vie dans les quartiers de la ville à travers des activités génératrices de revenus.