Les rideaux sont tombés sur la 30e édition du festival Jazz à Ouaga dans la nuit du 7 mai 2022. C’est un grand concert qui a clôturé cet événement qui s’est déroulé sur 9 jours dans la ville de Ouagadougou.
Par Nicolas Bazié
La célébration du 30e anniversaire de Jazz à Ouaga a connu son apothéose, à l’Institut français de Ouagadougou, à travers un grand concert. Le grand Méliès ( grande salle de spectacle) de l’Institut a refusé du monde dans la nuit du 7 mai. Apparemment, personne n’a voulu se faire raconter la clôture de cet festival.
Chorégraphie, concert avec des prestations d’artistes ont été les moments forts de la clôture du festival Jazz à Ouaga. Une soirée électrique, surtout avec le trio 368 qui est composé d’un Malien, d’un Sénégalais et d’un Burkinabè, sous le leadership du Claviériste malien Cheick Tidiane Seck. On avait l’impression d’assister à un Battle entre guitariste, pianiste et batteur.
Le Jazz, c’est une communion entre des sonorités différentes, a indiqué le directeur de l’Institut français Pierre Muller, qui a remercié les artistes pour la qualité de leurs prestations depuis l’ouverture du festival.
C’est une semaine de musique et de fête malgré les appréhensions au début du festival, ajoute le président de Jazz à Ouaga Abdoulaye Diallo. Il dit être heureux, car le festival pour lui a été un véritable succès.
Ce qui réjoui plus le cœur de Abdoulaye Diallo, c’est d’avoir pu inviter des Burkinabè originaires de la région du Sahel, pour assister à la 30e édition du festival. « Nous sommes fiers d’avoir donné un peu de gaité à nos sœurs et frères du Sahel», a-t-il fait savoir, avant d’informer qu’un projet est en cours de maturation pour le Sahel.
Rendez vous est donné en 2023, pour la 31e édition de Jazz à Ouaga.