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Burkina Faso : vers une réduction du nombre des partis politiques 

Burkina réforme partis politiques

Lors de sa rencontre avec les étudiants le mardi 17 janvier 2023, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré est revenu sur la question du nombre pléthorique des partis politiques au Burkina Faso. Sur ce sujet, il affirme qu’une réforme est en cours pour revoir à la baisse le nombre des partis politiques. 

Par Daouda Kiekieta 

La question de limitation du nombre de partis et formations politiques refait surface au sein de l’opinion publique burkinabè. Pour le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, il y a nécessité de réformer les partis politiques.

Ainsi, « il y a une réforme générale des partis politiques qui est en cours. Si nous ne le faisons pas maintenant, personne ne le fera après » a-t-il dit.

Ce projet de réforme n’est pas une idée nouvelle car il a été maintes fois évoqué par les régimes précédents sans pour autant être réalisé.

Le président de l’Assemblée nationale d’alors, Alassane Bala Sakandé, lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré devant les députés le 4 février 2021, a souhaité que le gouvernement travaille à limiter le nombre de partis politiques au Burkina Faso. Ces propos de M. Bala Sakandé avaient suscité des réactions divergentes au sein de l’opinion.

Lors d’une interview accordée à la Libreinfo.net le 4 août 2022, la présidente du parti Mouvement pour la renaissance du Burkina Faso (MRB) Yeli Monique Kam a proposé la  dissolution des partis politiques qui n’auront pas atteint un certain pourcentage aux élections.

« Nous soutenons une refonte de la charte des formations et partis politiques. Ce qui va permettre le grand rassemblement. On peut même définir des critères de regroupement sur la masse par exemple » a soutenu Mme Kam.

Le nombre de partis politiques affiliés au chef de file de l’opposition et à la majorité présidentielle d’alors était estimé à 114, selon une liste publiée par le ministère en charge de l’Administration territoriale, le 12 mars 2021. Ce nombre ne prenait pas en compte ceux qui ne sont pas de l’un des deux bords notamment l’opposition non affiliée (ONA).

Lire aussi: [Tribune] «Et si la remise à plat des partis politiques était l’autre solution ?», Dr Dibi Millogo 

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