Avoir plus d’information sur le droit international humanitaire (DIH) notamment, les règles relatives à la protection des journalistes en situation de crises. C’est l’un des modules qui a enseigner au cours d’un atelier organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le vendredi 2 juillet 2021 à Ouagadougou.
Par Tatiana Kaboré
Par définition, le Droit international humanitaire (DIH) encore appelé « droit de la guerre » ou « droit des conflits armés » est un ensemble de règles qui visent à limiter les effets des conflits armés. Le DIH est important car c’est un des outils les plus puissants dont dispose la communauté internationale pour que la sécurité et la dignité des personnes soient respectées lors des conflits armés. Il vise à préserver une certaine humanité au cœur des conflits.
Le DIH réglemente la conduite des hostilités par les parties au conflit et la protection des personnes de l’ennemi en protégeant les combattants et les personnes qui ne participent pas où ne participent plus aux hostilités. En exigeant des parties en conflit qu’elles fassent une distinction entre les civils et les combattants en s’abstenant de mener des attaques contre des civils.
Aussi, Il interdit ou limite l’emploi des armes qui ne permettent pas de faire la distinction entre les combattants et les civils. Il exige également des parties en conflit qu’elles prennent soin des malades et blessés tout en protégeant le personnel médical, qu’elles préservent la dignité des prisonniers de guerre et des internés civils en autorisant les visites des délégués du Comité international de la Croix-Rouge.
Protéger les civils, le personnel religieux…
Le DIH s’applique à trois situations dont les conflits armés internationaux auxquels prennent part au moins deux pays et sur les conflits armés qui éclatent à l’intérieur d’un pays entre un gouvernement et un ou plusieurs groupes armés organisés, ou entre des groupes armés organisés entre eux. Il est donc applicable à toutes les parties en conflit qu’elle que soit la partie qui a engagé les hostilités.
Parmi les personnes protégées par le droit international humanitaire figurent les civils, le personnel sanitaire et religieux, les combattants blessés, naufragés ou malades, les prisonniers de guerre et les internés civils. Et il offre une protection supplémentaire aux femmes et aux enfants en tenant compte de leurs besoins spécifiques. Le DIH protège le journaliste en tant que civil mais ne peut pas interdire l’arrestation d’un journaliste.
Il faut rappeler que le CICR est le gardien du droit international humanitaire (DIH) en ce sens que leurs dispositions permettent au CICR de mener des activités telles que venir en aide aux combattants blessés ,malades ou naufragés. Rétablir le contact entre les membres de familles dispersées par conflit, visiter les prisonniers de guerre, apporter assistance aux civils et veiller à ce que les personnes protégées par le DIH soient traitées en conséquence.
Le CICR est souvent en collaboration avec les partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Et il est présent dans plus de 80 pays. Son siège est à Genève en Suisse.