Au Burkina Faso, le secteur de l’éducation subi de plein fouet les conséquences du terrorisme. Plusieurs écoles sont fermées et des élèves sont contraints de rester chez eux.
A la date du 31 décembre 2022, ce sont plus de 1. 076. 155 élèves et 31.594 enseignants qui étaient affectés selon un rapport statistique mensuel de données de l’éducation en situation d’urgence.
Le nombre d’établissements fermés dans le pays est «passé de 5 574 à 6 253 soit une hausse de 679 structures éducatives».
Pourtant, en novembre 2022, on était à 977 187 élèves et 28 524 enseignants affectés par les conséquences de l’insécurité. C’est dire à quel point cette situation est assez préoccupante. Dans la foulée, des populations continuent de fuir leurs localités à cause des menaces et incursions terroristes.
C’est le cas actuellement dans la province du Sourou où les populations d’environ six villages ont été sommés de quitter. Ainsi, plus de 1000 âmes ont fui leurs villages pour se retrouver dans la ville de Tougan qui est le chef-lieu de la province avec leurs enfants, probablement des élèves.
Si élèves il y a parmi ces nouveaux déplacés internes, comment vont-ils reprendre les cours ? Le rapport annonce cependant qu’en 2022, 258 516 ont pu être réinscrits.
Malgré les efforts des autorités pour résorber ce problème, force est de reconnaître que le phénomène du terrorisme continue d’apporter un coup dur à l’éducation dans le pays.
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